Le Mont citoyen

Démocratie – Solidarité – Écologie


Place à la petite reine !

J’ai grandi un peu partout en Suisse et passé mon enfance à Saint-Sulpice. Mariée à un montain, nous vivons depuis 2004 dans le quartier des Planches avec nos 2 grands enfants.

Je travaille à temps partiel au chemin d’Entre-Bois à Lausanne dans le domaine du média affichage depuis 1988 et suis une passionnée d’affiches anciennes et culturelles. 

Une bonne partie de mes journées est occupée par la permaculture. Mon mari a converti notre mur de grimpe en bac surélevé, dans lequel j’ai fait mes premiers essais. Par la suite, le goal de foot a servi de tuteur, et cette année, la place de jeux des enfants est devenue un grand potager, associant légumes et fleurs, en hauteur et au sol. Mais les résultats sont parfois décevants et n’étant pas encore tout à fait autonomes, nous faisons partie de l’association des Jardins du Mont.

Je me déplace presque toute l’année à mon travail et dans les environs de Lausanne à vélo. L’utilisation de la petite reine est de plus en plus considérée comme un moyen de transport écologique, silencieux, bon pour la santé et peu gourmand en espace public. Avec quelques aménagements, rendons le vélo plus attrayant et plus sûr, afin de donner l’envie de le pratiquer. Les changements survenus ces derniers mois à Lausanne sont impressionnants et exemplaires. Ils favorisent la continuité du réseau de bandes cyclables, réduisent la congestion et renforcent la sécurité et la qualité de vie. 

Chaque piéton, usager de trottinette ou cycliste a droit au même espace sur domaine public que les voitures, avec la sécurité en plus.

Beaucoup de communes de l’agglomération lausannoise se mobilisent. Montrons l’exemple d’une commune dynamique et ouverte aux changements pour les générations futures.

Antoinette EMERY


Le Mont pour lequel je m’engage

Le Mont pour lequel je m’engage, c’est d’abord une Commune respectueuse de l’environnement et la biodiversité. Les abeilles, comme celles des ruches dont je prends soin après avoir terminé la formation de base de la FVA, y trouvent de quoi butiner. C’est aussi une Commune qui travaille sur son empreinte écologique, tout comme je m’applique à le faire dans mon quotidien. Limitant les plastiques à usage unique, je privilégie des produits ménagers et cosmétiques élaborés localement, respectueux de l’humain comme de notre eau. Refusant l’agro-alimentaire, je favorise les circuits courts, sans intermédiaire pour grand nombre de produits alimentaires.

Le Mont pour lequel je m’engage, c’est avant tout une Commune qui donne envie à ses jeunes de ne pas la quitter ou d’y revenir. Après y avoir passé la fin de ma scolarité et obtenu en 2004 un premier CFC d’employée de commerce dans une entreprise d’informatique en Budron, j’y suis revenue au début de l’année 2020. Entretemps, j’ai co-fondé l’Atelier 207 à Penthalaz, un espace de travail regroupant plusieurs indépendants œuvrant dans le domaine du visuel, après avoir obtenu un second CFC en photographie.

Le Mont pour lequel je m’engage, c’est bien sûr une Commune ouverte à la culture, comme celle proposée par le Collectif Secteur C que je préside, regroupant des artistes souhaitant repenser nos acquis, déconstruire, réinventer notre quotidien. Ensemble, nous avons monté en 2019 une première exposition « LOW », festival d’art en décroissance sur trois jours qui a accueilli 300 visiteurs dans la zone industrielle de Penthalaz durant le temps d’un weekend lors duquel la consommation, l’impact écologique et l’humain furent au cœur des échanges. 

Le Mont pour lequel je m’engage, c’est surtout une Commune solidaire qui favorise des liens intergénérationnels forts comme ceux qui m’unissent avec mes grands-parents, Montains depuis toujours. En m’installant au 1er étage de leur maison, j’avais à cœur de faire en sorte que mon aide, tant au jardin que dans les méandres administratifs, puisse les maintenir le plus longtemps possible à domicile. Je mesure aujourd’hui ma chance de pouvoir rire avec eux au quotidien.

Le Mont pour lequel je m’engage, c’est enfin une Commune, entre ville et campagne, où l’on vit heureux comme lorsque je parcours le Bois de Géziaux avec mon compagnon Luc et mon chien Basil. 

Brigitte BESSON

Membre Vert.e.s vaudois.es, comité section Tasson
Secrétaire au comité, de la société d’Apiculture du Gros-de-Vaud


Sachons anticiper !

J’habite au Mont depuis bientôt dix ans avec ma famille, et j’y prends petit à petit racine. En parallèle, je me sens ouverte sur le monde et sensible aux enjeux globaux tels que les inégalités et les défis liés au changement climatique. Médecin de santé publique, j’essaie de mener de front carrière professionnelle, vie familiale et vie associative.

J’ai apprécié cette première législature passée au Conseil communal. J’ai appris à y débattre avec des personnes d’un avis différent du mien. A une époque où les réseaux sociaux nous cantonnent de plus en plus à notre bulle sociale, il est sain de confronter ses opinions à celles des autres. La politique locale nous rappelle qu’on peut être en désaccord tout en se respectant.

Si cette drôle d’année 2020 nous a toutes et tous bouleversé.e.s dans nos quotidiens et parfois ébranlé.e.s dans nos certitudes, ce fut également l’occasion de nous recentrer sur nous-mêmes et d’expérimenter certaines modifications de nos habitudes. Nous avons vu que nos comportements et nos institutions pouvaient évoluer, et que cela pouvait être bénéfique.

On a beaucoup reproché à nos politicien.ne.s le manque d’anticipation lors de la crise  COVID. Tirons-en les leçons, maintenant qu’il s’agit de se préparer à la lame de fond du changement climatique. Sachons anticiper, donnons les moyens à l’Etat de jouer son rôle, et préparons-nous à être solidaires.

Jolanda MÜLLER CHABLOZ


Pour une commune respectueuse de l’environnement

Enfant d’une famille implantée au Mont-sur-Lausanne depuis de nombreuses années, j’ai effectué toute ma scolarité dans la commune. Après avoir vécu une enfance et une adolescence heureuse dans ce grand village, je suis parti effectuer mon apprentissage de fromager dans la Broye. A la suite d’une réorientation professionnelle, j’ai entrepris des études pour devenir éducateur de la petite enfance.

En 19 ans de vie dans la commune, j’ai pu la voir se métamorphoser au fil des ans.  Sa bonne localisation fait du Mont un point central entre campagne et ville. Le défi aujourd’hui est de permettre aux jeunes de la commune de s’épanouir pleinement tout en prenant en compte les vrais enjeux que sont l’écologie, la consommation de proximité et la mobilité douce. 

Mon envie de m’engager me vient du fait que j’ai acquis très tôt une conscience écologique forte.

Loïc POCH RODUIT


Respect et égalité entre les générations et les personnes en situation de handicap

Il y a 35 ans, arrivant au Mont avec mari et enfants après avoir passé quelques années au Canada, dans les villes de Montréal puis Toronto, j’ai ressenti une impression de calme, loin des grandes villes et de leur agitation.

Pourtant avec un travail prenant, trois enfants et une fillette en situation de handicap, engagée à la fédération romande des consommateurs pour gérer la commission santé, participer au comité de rédaction et présider la section vaudoise, l’emploi du temps était compté. Collaborer ensuite et durant trois ans aux travaux de la Constituante, puis durant quinze ans au Grand Conseil avec la présidence de la commission de santé publique, la vie au Mont avait un côté réparateur.

Les cinq ans passées ensuite au Conseil communal, que j’ai présidé durant un an, ont été une expérience intéressante, une sorte de mise en œuvre de ce qui s’était construit à la Constituante et au Grand Conseil. Et maintenant, arrivant à la fin de cette expérience communale, l’envie de continuer à m’investir pour ma commune et ses habitant-e-s est toujours présente.

Comme députée verte, j’avais rejoint le Mont citoyen, groupe enthousiasmant qui permet une ouverture vers l’écologie, vers l’attention aux autres, vers une réelle démocratie participative. J’ai pu non seulement continuer à développer mon intérêt pour la protection de l‘environnement et du climat, la défense de la biodiversité, mais aussi réfléchir afin que montain.e.s, jeunes ou vieux, en pleine santé ou avec des handicaps, puissent vivre en harmonie.

Le Mont une ville, certes, mais une ville qui devrait se développer en accord avec son environnement et qui soit abordable pour toutes et tous et venant de tous les horizons.

Catherine ROULET, membre des Vert.e.s
Co-Présidente insieme Vaud
Membre du comité Eben-Hézer Lausanne
Membre du Conseil d’Etablissement du Mont