A l’heure où notre société montre quelques fissures et que le système qui nous régit épuise les ressources naturelles et humaines au-delà de leurs limites, où de nombreux dangers écologiques, sociaux, politiques et numériques, parmi tant d’autres, ont déjà émergé, nous avons plus que jamais besoin de démocratie, de solidarité et d’écologie. Mais comment traduire ces trois valeurs cardinales en actes ?
En matière de démocratie, j’ai eu le privilège d’apprendre et de vivre, au cours de la législature écoulée, les vertus de la coconstruction des idées avec mes collègues. A mes yeux, notre système politique de milice, dans lequel s’engagent des personnes de tous âges, de toutes origines et de tous bords politiques, est un trésor partagé et inestimable. J’ai adoré rencontrer et travailler avec mes collègues du Conseil communal, et bâtir des consensus pour faire avancer les dossiers de notre commune. Privilège encore plus grand, j’ai pu travailler au sein de la Commission consultative d’urbanisme, et participer à la définition de notre futur centre-ville – un événement unique dans toute l’histoire de notre communauté, et qui passionne l’archéologue et l’historienne que je suis, de formation. Je souhaite ardemment poursuivre cette œuvre commune, déterminante pour notre futur.
Justement, à propos d’écologie, je souhaite que notre futur Mont soit le plus agréable, résilient et robuste possible, pour affronter les défis que nous connaissons déjà. Par exemple, dans le cadre de la révision de notre Plan général d’affectation, je veille – et continuerai à veiller, si je suis réélue – à notre protection face aux bouleversements climatiques et à des solutions soutenables au déclin des énergies fossiles. Mais notre protection et la robustesse de notre société face aux mutations en cours dépend aussi d’une écologie et d’une éthique sociale.
Car ma conception de la solidarité repose en grande partie sur ce que m’a appris ma longue expérience professionnelle à Pro Senectute Vaud, dans l’unité de «Quartiers Solidaires» : le gage d’une vie longue et heureuse, comme le montrent aussi les études des blue points, ces régions où les centenaires pullulent, ce ne sont pas une nourriture pleine d’huile d’olive et de fibres, ni une activité physique régulière (même si c’est aussi très important!), mais surtout une vie sociale enrichissante. Connaître et développer des liens avec ses voisins et voisines, s’entraider et passer de bons moments ensemble, c’est le secret ! Y compris, et surtout, pour une société durable et robuste. Alors, comment y arriver concrètement au Mont ? L’association Mont Solidaire y contribue déjà largement. Mais je rêve aussi, chez moi au Grand-Mont, de faire revivre la place du même nom. J’ai quelques idées pour y parvenir mais ce projet n’aboutira pas sans l’aide et la solidarité de mes voisins. A suivre 😉
Véronique Zwald


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