Le Mont citoyen

Démocratie – Solidarité – Écologie

Apports et limites des processus participatifs dans les politiques urbaines

La participation est au cœur des politiques urbaines : impossible désormais de faire la ville sans faire participer. Cependant, les tares de la participation sont bien connues : faible représentativité des parties prenantes, risques d’instrumentalisation, démarches alibi… Alors la participation, « piège à con » ou manière de véritablement mieux faire la ville ?

La participation permet a minima l’expression des résistances, obligeant les porteurs de projets à prendre en compte les revendications et à expliciter les choix. Mais la participation permet aussi, parfois, de dégager de nouvelles opportunités pour mobiliser une intelligence collective à même de produire des savoirs utiles au projet, voire même de dynamiser la vie locale et de tisser des liens constitutifs d’une identité partagée. Entre le cauchemar de la manipulation et le mirage d’un surplus de démocratie locale, la participation offre une ouverture – fragile et toujours incertaine – pour augmenter potentiellement la qualité des projets urbains et renforcer leur acceptabilité.