Le Mont citoyen

Démocratie – Solidarité – Écologie

Que ce développement ne se fasse pas au détriment des plus vulnérables d’entre nous

Je continue à m’engager pour ma commune car pour moi, le principal enjeu communal reste la maîtrise de son développement effréné et surtout que ce développement ne se fasse pas au détriment des plus vulnérables d’entre nous. Le passage en aussi peu de temps d’un village à une ville de plus de 13’000 habitants n’est pas anodin.

Par mon action au conseil communal, j’espère pouvoir favoriser une plus grande conscience et justice sociale et à l’émergence d’une véritable conscience environnementale au Mont.


Est-il audible qu’en 2026 au Mont, des familles monoparentales ou non, contribuant au bon fonctionnement de la société par leur force de travail n’arrivent pas à s’offrir et à offrir à leurs enfants des conditions de vie dignes en raison de la cherté des loyers, des solutions d’accueil de jour, des primes d’assurance maladie ou de toute autre prestation fournie à la collectivité et basés sur des tarifs forfaitaires, plutôt que de tenir compte de la capacité contributive des uns et des autres.

Des investissements encore très considérables devront toujours être consentis à l’avenir. Notre génération doit veiller à ce que les générations futures n’aient pas à payer un prix démesuré pour notre confort et bien-être financier actuel.

Si je suis élu, je m’engagerai pour une fiscalité juste, proportionnée et responsable. Je nourris toujours l’espoir de pouvoir trouver une majorité au Mont, au-delà des luttes partisanes, qui s’engage en faveur d’un juste équilibre entre fiscalité actuelle et fiscalité différée et en faveur de taxes tenant beaucoup mieux compte de la capacité contributive des uns et des autres.

A ce titre, la baisse d’impôt décidée par le législatif en 2023 qui a changé la fragile répartition entre fiscalité immédiate et fiscalité différée (emprunt) que j’avais alors combattue au législatif sans grand succès, s’est avérée être effectivement une mauvaise décision puisque à la fois les recettes fiscales, la marge d’autofinancement (ou la capacité de financer les investissements prévus sans avoir recours à l’emprunt) et les investissements qui ont pu être effectués ont baissé alors que l’endettement et les investissements devant encore être effectués à l’avenir et financés par les futurs habitants du Mont ont augmenté. 

Si je suis réélu, je continuerai aussi à m’engager pour plus de mobilité douce concrétisée par des actions tangibles pour une mobilité plus douce, qualitative et effective au Mont et pas seulement de vagues déclarations d’intention. Depuis combien de temps nous promet-on un plan des mobilités dont seuls certains initiés de la commission consultative d’urbanisme ont pu voir une ébauche ?

Une véritable politique de mobilité passe notamment par des engagements concrets en faveur de la sécurité routière, de mesures de réduction du trafic de transit, de la diminution de la vitesse sur l’ensemble des routes du Mont et par une promotion efficace des déplacements piétonniers et le recours aux transports publics. Tout cela ne sera possible qu’en prenant conscience une bonne fois pour toute, qu’il est indispensable de retirer de l’espace territorial aux transports individuels motorisés pour que le transfert modal vers une mobilité douce puisse effectivement avoir lieu.

Jean-Pierre Moser

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